La groseille est cousine du cassis, mais les deux baies sont très différentes sur le plan nutritionnel. Le groseillier pousse facilement sous toutes les latitudes, et il s'acclimate aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis ou en Sibérie. On le trouve aussi à l'état sauvage dans les haies et les fossés ; dans ce cas, les baies sont toujours rouges, alors que certaines variétés cultivées peuvent être blanches (elles sont alors totalement dépourvues de vitamine A).
Bien qu'elles contiennent quatre fois moins de vitamine C que le cassis, 100 g de groseilles rouges suffisent à couvrir nos besoins journaliers et
renforcent ainsi
le système immunitaire.
Bien qu'elles perdent cette vitamine C à la cuisson, elles peuvent participer au
régime d'un convalescent sous forme de gelée ou de compote, mélangée à d'autres fruits ; elles conservent alors tout leur
potassium, leurs
fibres et du
fer en moindre quantité.
Les herboristes recommandaient jadis le jus de groseille rouge pour faire
baisser la température en cas de fièvre. En Grande-Bretagne, la coutume de servir de la gelée de groseille avec le gibier faisandé est probablement due à son acidité, censée protéger
contre l'action des bactéries.
La groseille rouge possède des propriétés
antiseptiques. Appliquée sur une brûlure bénigne (après avoir abondamment refroidi celle-ci à l'eau froide), elle
soulage la douleur et prévient la formation d'ampoules.
Le groseille posséderait des propriétés
fébrifuges.
A consommer crue, cuite, en gelée ou en jus.